Journée internationale des Femmes et des Filles de Sciences : découvrez nos rôles modèles
La Journée internationale des Femmes et des Filles de Sciences, célébrée chaque année le 11 février, met en lumière l’importance de leur contribution dans les domaines scientifiques. Cette journée vise à encourager la participation des femmes et des filles dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM), tout en reconnaissant les contributions significatives qu’elles apportent. En célébrant des rôles modèles inspirants, cet événement aspire à briser les stéréotypes, à promouvoir des carrières scientifiques auprès des jeunes filles et à favoriser un environnement inclusif qui valorise la diversité. C’est une occasion de réfléchir aux défis persistants et de soutenir l’égalité dans un secteur essentiel pour l’avenir de notre société.
Pour célébrer la journée internationale des femmes et des filles de sciences, nous avons sélectionné 5 rôles modèles inspirantes sur le sujet :
Marie Curie, première femme à obtenir le prix Nobel
Marie Curie est une pionnière de la science et l’une des premières femmes à avoir remporté le prix Nobel dans deux disciplines : la physique en 1903 et la chimie en 1911. Née en Pologne en 1867, elle s’installe à Paris pour poursuivre ses études, où elle se distingue par ses recherches sur la radioactivité, un terme qu’elle a contribué à populariser.
Ses découvertes majeures du radium et du polonium ont non seulement révolutionné la physique et la chimie, mais ont également eu un impact important dans le traitement du cancer. Malgré les obstacles rencontrés en tant que femme dans un milieu dominé par les hommes, Marie Curie est devenue un modèle d’inspiration, démontrant que la détermination et la passion peuvent ouvrir la voie aux femmes dans les sciences. En 1995, elle est entrée au Panthéon, symbolisant ainsi la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à la science et à l’humanité.
Margaret Hamilton, programme Apollo
Margaret Heafield Hamilton est née le 17 août 1936 dans l’Indiana, aux États-Unis. Elle intègre le Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1960 et, en 1965, devient directrice du département chargé de concevoir le système embarqué du programme Apollo. Ce système a été essentiel pour permettre à Neil Armstrong de poser le pied sur la lune en 1969, et ses idées brillantes ont contribué au succès des missions Apollo 8 et 11.
En 1986, Hamilton fonde Hamilton Technologies, où elle développe un langage de programmation innovant, posant ainsi les bases de l’informatique moderne. Malgré ses contributions majeures, elle est confrontée au sexisme de son époque, ce qui limite la reconnaissance de son travail.
Ce n’est qu’en 2017 qu’elle sort de l’ombre lorsque le président Barack Obama lui remet la Médaille présidentielle de la liberté. Aujourd’hui, Margaret Hamilton est célébrée comme une pionnière et un modèle pour les femmes dans la science et la technologie.
Sophie Adenot, première femme pilote d’essai
Sophie Adenot est une ingénieure et pilote française de 40 ans, également lieutenant-colonelle de l’armée de l’Air et de l’Espace. Elle se distingue en tant que première femme pilote d’essai d’hélicoptère en France, un exploit marquant dans un domaine encore très majoritairement masculin.
Le 23 novembre 2022, Sophie est sélectionnée parmi 7 000 candidats pour devenir astronaute à l’ESA, intégrant ainsi un groupe de 5 recrues dans la catégorie des astronautes de carrière. Fait notable, cette promotion inclut pour la première fois un astronaute en situation de handicap, le para-astronaute John McFall. Sophie Adenot incarne l’audace et l’inclusion, inspirant les futures générations à poursuivre des carrières dans les domaines scientifiques et techniques.
Shirley Ann Jackson, pionnière de la physique nucléaire
Shirley Ann Jackson est une pionnière dans le domaine de la science, reconnue comme la première femme afro-américaine à obtenir un doctorat en physique nucléaire du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1973. Son parcours académique remarquable a ouvert la voie à de nombreuses femmes et personnes de couleur dans les sciences.
Après son doctorat, Jackson a occupé plusieurs postes influents, notamment en tant que conseillère scientifique auprès du président Bill Clinton et membre de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, où elle a contribué à des politiques cruciales sur la sécurité nucléaire.
Le 1er juillet 1999, elle est nommée 18ème présidente de l’Institut polytechnique Rensselaer, où elle a modernisé les programmes académiques et renforcé l’engagement envers l’inclusivité. En reconnaissance de ses travaux innovants sur les électrons, elle a été élue membre de l’American Physical Society. Shirley Ann Jackson demeure une source d’inspiration pour les futures générations de scientifiques, symbolisant l’excellence et la diversité dans les domaines STEM.
Vous pouvez retrouver son histoire au sein du MIT dans le film: » les figures de l’ombre « :
-> https://www.youtube.com/watch?v=h4aFS2t74oE
Françoise Barré-Sinoussi, les avancées majeures sur le VIH
Françoise Barré-Sinoussi s’est engagée dans la recherche sur les rétrovirus dès le début des années 1970, se distinguant par ses contributions significatives à la lutte contre le sida. En 1983, elle est la première autrice d’une publication annonçant l’identification d’un nouveau rétrovirus humain responsable du sida, qui sera ultérieurement nommé « VIH ». Cette découverte majeure a marqué un tournant dans la compréhension et la recherche sur cette maladie.
En 2008, Françoise Barré-Sinoussi reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine, récompensant 25 ans de travail acharné sur l’isolement du virus du sida. Son influence dans le domaine est également reconnue par son élection à l’Académie des sciences un an plus tard. En 2012, elle devient présidente de la Société internationale du sida (IAS), mettant son expertise au service de la communauté scientifique.
En 2013, elle est élevée au rang de Grand Officier de la Légion d’honneur, une distinction qui souligne ses contributions exceptionnelles à la médecine. Par la suite, elle occupe le poste de professeur de classe exceptionnelle à l’Institut Pasteur et devient directrice de recherche Inserm de classe exceptionnelle. Jusqu’en 2016, elle dirige l’unité de régulation des infections rétrovirales à l’Institut Pasteur à Paris, continuant à jouer un rôle clé dans la recherche sur les infections rétrovirales et la lutte contre le VIH/sida. Françoise Barré-Sinoussi est ainsi une figure emblématique de la recherche médicale et un modèle d’inspiration pour les générations futures de scientifiques.
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